Saint Lys



L'église de St LYS comprend un trésor liturgique du XVIIIe siècle classé Monument Historique, un orgue Puget fabriqué en 1883 et des peintures murales réalisées de 1897 à 1899 évoquant la vie du martyr Saint-Julien de Brioude.


Fonsorbes




Les calvères de la fin du XIXe siècle, souvent imposants, sont généralement élevés pour marquer l'expiation des "crimes" de la révolution contre l'Eglise et pour conserver la mémoire de l'exécution de Louis XVI. Edifié sur l'ancien cimetière, ce calvaire garde le souvenir de ce lieu de repos. Le nouveau cimetière est transféré hors du bourg, comme cela se pratique souvent au cours du XIXe siècle pour des raisons de place et d'hygiène, et l'ancien cimetière est rasé. Les ossements recueillis sont ensevelis sous ce calvaire.

Saint Clar de Rivière



Statuette de la vierge dérobée pendant 50 ans

Un dimanche après midi du mois de juin 2017 Mme PASTOU découvre dans une poche en plastique posée au sol, contre la porte de notre église de St Clar-de-Rivière une statuette de la vierge à l’enfant.
Avec la statue il y avait aussi dans le sac un message imprimé :
« Cette statuette de la vierge a été dérobée dans l’église de St Clar-de-la-Rivière il y a une cinquantaine d’années. Le voleur a désiré qu’elle soit restituée à son église afin qu’elle continue à y être priée."

Bérat



CROIX DE LA PASSION XIXe siècle


Cette croix de la Passion se trouvait sur la place il y a une trentaine d'années. Lors du remaniement de celle-ci, elle est déplacée sur le mur ouest du porche. Elle comprend les attributs de la passion du Christ : la lance, qui perça le cœur du Christ ; l'éponge, fixée à un roseau et trempée dans l'eau vinaigrée par un soldat pour donner à boire à Jésus ; le calice de la dernière Cène et l'échelle qui servit à la descente de croix. La lune et le soleil, sur le bras horizontal rappellent l'obscurité totale qui se fit au moment de la mort du Christ.

Beaufort



CLOCHER 1880

Ce clocher-mur, de style néo-roman, comporte une tourelle qui abrite un escalier menant aux cloches ; l'ensemble est déséquilibré car elle n'a pas son pendant à droite. Les baies campanaires abritent trois cloches, dont l'une date de 1548, les deux autres respectivement de 1872 et de 1923.

LHERM




C'est une de ses cloches du XIVe siècle, aujourd'hui présentée sur un socle dans la nef, ainsi qu'une chapelle de style roman qui sont à l'origine de son classement monument historique, en 1987. Cette cloche, fêlée vers 1970, fut prêtée par la municipalité au Musée campanaire de l'Isle-Jourdain et, en compensation, remplacée en 1993 par une nouvelle cloche offerte par le conseil régional de Midi-Pyrénées. Elle fut baptisée Maria par Mgr Collini, archevêque de Toulouse, en hommage à Maria Lascours dévouée carillonneuse durant une longue période de sa vie.

Lavernose Lacasse



VIERGE A L'ENFANT XIXe et XXe siècles

Les vitraux de Lavernose portent la marque de la fabrique des célèbres maîtres verriers toulousains Gesta.
L'un des vitraux, plus singulier, représente non seulement une Vierge noire mais aussi un Enfant noir. Cette figuration fait référence à l’œuvre de la Sainte Enfance qui, à la fin du XIXe siècle, favorise l'adoption dans les pays étrangers d'enfants abandonnés que les missionnaires avaient eu l'occasion de recueillir, de baptiser et d'éduquer. L'Enfant est alors à la fois le Christ rédempteur et l'orphelin qui trouve le salut auprès de la mère universelle. Responsable de l’œuvre de la Sainte Enfance, le chanoine May, natif de Lavernose, y est enterré.

Lavernose Lacasse



URNE-TABERNACLE XVIIIe ou XIXe siècle

L'intérieur de la chapelle offre un décor néo-classique ajouté après 1817. Ainsi, les modèles mis en place à la fin de l'Ancien Régime sont encore utilisés dans les premières décennies du XIXe siècle, et il est difficile de savoir si l'urne-tabernacle date de la fin du XVIIIe siècle, et aurait donc été récupérée après la Révolution, ou si un maître-artisan l'a exécutée après la reconstruction de la chapelle, en s'inspirant de modèles antérieurs. Ce type d'urne-tabernacle avec figuration de l'agneau et des sept sceaux de l'Apocalypse se retrouve dans plusieurs églises des environs.

Cambernard



Les 4 évangélistes

Les symboles des 4 évangélistes viendraient de la vision du prophète Ézéchiel où les animaux apparaissent chacun avec 4 faces et 4 ailes : un lion ,un taureau, un homme et un aigle. Ils correspondent aussi aux premières pages de leurs écrits.
Mathieu avec l'ange, Luc avec Taureau, Marc avec le Lion, Jean avec l'aigle.


Fontenilles



LE JUGEMENT DERNIER


Mises au jour en 1997 par Pierre BELLIN, ces peintures murales se trouvent dans la chapelle de Notre-Dame qui est celle des Laroche. La sépulture de Blaise de LAROCHE, datée de 1605, y est encore. Les scènes de ces peintures sont étagées sur trois registres : la Crucifixion, une Descente de Croix et une Résurrection où un ange lève la dalle funéraire devant un soldat effrayé. Une scène de la Nativité avec les trois Rois mages tenant chacun leur offrande est également représentée. Les costumes portent la marque de la Renaissance, le caractère oriental d'un des mages étant accentué par la présence d'un cimetière. L'armure du soldat est encore de tradition médiévale. Postérieure à la construction de l'église, cette décoration pourrait être contemporaine de l'inhumation de Blaise de LAROCHE.

Forgues



CLOCHER

Le vieux clocher-mur menace ruine en 1954. La municipalité opte pour une reconstruction totale. L'architecte Fabien Castaing présente ainsi sa réalisation : "Devant la flamme que représente le clocher d'un village, nous avons conçu deux mâts supports de cloches, une loge pour le carillonneur, une ponctuation de céramique, le coq et la croix sur le ciel. Les trois croix du vieux clocher ont été respectueusement gardées sur le mur de briques, liaison entre l'église et le clocher [...]".

Lahage



SAINTE CLOTILDE

Le musée Paul-Dupuy à Toulouse possède 650 dessins et projets de ce verrier toulousain, élève de Louis Victor Gesta. Sainte Clotilde meurt en 545. Fille du roi des Burgondes et épouse de Clovis, roi des Francs, elle le convertit au christianisme. Il reçoit le baptême à Reims en 496, instituant ainsi la tradition du sacre des rois de France. Charles X en 1825, sera le dernier roi à être ainsi sacré roi de France.

Lautignac



CHEMIN DE CROIX

Cette représentation en 14 stations de la passion du Christ, depuis la condamnation par Pilate jusqu'à la mise au tombeau, fait le tour de l'église. Cela permet aux fidèles qui ne peuvent aller à Jérusalem parcourir la Via Dolorosa, de suivre symboliquement les étapes. Les tableaux en noir et blanc ou en couleur sont souvent de médiocre qualité. Ici le traitement des stations est d'une autre facture : le relief est important, l'encadrement stylisé et les couleurs délicates.

Monès



AUTEL

Cet autel emprunte au style roman la décoration de la façade : six arcades en plein cintre reposent sur des colonnettes avec chapiteaux. L'ensemble est couronné par la statue de saint Barthélémy, patron de l'église.

Plagnole



CROIX DE LA PASSION

Cette croix en fer forgé, adossée au mur sud de la l'église, est dédiée à la Nativité de la Vierge.

Les attributs de la passion du Christ sont représentés :

- la couronne d'épines ;
- au centre, le coeur, surmonté de flammes, symbolisant le sacré-coeur de Jésus ;
- le rayonnement du Soleil de Justice, taillé dans la tôle aux quatre angles ;
- le coq, au sommet de la branche verticale, représentant le reniement de Pierre ;
- la lance qui perce le coeur du Christ ;
- l'éponge, fixée à un roseau qui, trempée dans le vinaigre, apaise la soif de Jésus.

Poucharramet



CULOT


Les huit culots des retombées des voûtes sont sculptés. Les motifs sont historiés, et représentent des animaux fantastiques ou des têtes humaines. Le culot de cette retombée du doubleau de la nef représente un hibou ou une chimère, les ailes ouvertes, auxquelles se pendant deux autres chimères. De chaque côté, vous la retombée des arcs formerets, figurent une chière mitrée et un hibou, encaré par une feuille d'acanthe et par une fleur. Ces sculptures, avec celles des clefs de voûte, sont les seules décorations intérieures de cette "grande église blanche", présentée ainsi lors des visites du XVIIe siècle.